L'édition 2004

Chaude ambiance à Cannes cette année : les intermittents du spectacle sont étroitement surveillés par des dizaines de CRS et de policiers, Brad Pitt et quelques stars snobent les marches et la palme est remise à un film politique. Et comme la croisette est inondée de soleil, le mercure ne tarde pas à monter.

Les films de ce cru furent de meilleur qualité que ceux de l'année précédente. Digéré l'effet "post-11 septembre", l'humour, l'espoir et l'amour sont à nouveau au rendez-vous. Paradoxalement, c'est une film foncièrement ancré dans l'actualité qui gagne la Palme d'Or. Michael Moore, avec son pamphlet anti-Bush "Farenheit 9/11", remporte une compétition officielle très hétéroclite dans les styles représentés. L'ouverture vers l'Asie repart de plus belle, tandis que de nouveaux genres font leur apparition en sélection officielle (animation, fantastique,..).

Seul bémol du festival, l'organisation de la cérémonie de cloture le samedi soir. Non pas que ce soit une mauvaise idée, la couverture médiatique n'en est que meilleur. Malheureusement, l'absence de projection du samedi gâche la journée. Ok, il y a la plage et le soleil me direz-vous. Mais quand on ne sait pas nager et qu'on est atteint d'urticaire solaire, comment on fait ?

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