Innocence
(Ghost In A Shell 2)

Film d'animation Japonais réalisé par Mamoru Oshii

Film présenté en compétition officielle
Vu le jeudi 20 mai à 22h00 dans la salle Lumière
Sortie en France : non communiqué (mais il est déjà sortis en DVD au Japon !)

Résumé

Batou est un cyborg vivant membre de la mythique section 9. Son corps est entièrement mécanique. Il ne possède qu'une partie de son âme, son ghost, qui soit resté humain. Capable de se brancher à des terminaux informatiques, il peut mener une existence dans le réelle ainsi que sur les réseaux.
Un jour, un vague de meurtres inhabituels interpèle les autorités. Des robots "spécial adultes" tuent leurs propriétaires ou leurs clients avant de se suicider. Le dossier est confié à la section 9. Les agents cyborgs vont devoir retrouver le fabricant de ces machines, ce qui se révèlera une mission des plus dangereuses.

Critique

Graphiquement très beau, "Innocence" ne sera pas le meilleur film d'animation de l'année. La faute a un scénario très complexe, limite rébarbatif. La projection de Cannes auquelle nous avons assisté est pour l'occasion un bon screen-test.

Voyons comment s'est déroulé cette scéance officielle :
- l'histoire commence là où c'est terminé le premier volet (voir "Ghost In A Shell"). Pas de réelle introduction, ni de rappel de la situation : on rentre dans le vif du sujet. Et si on ne connait pas le sujet ? Et ben on est largué dès le départ. Cet "inconvénient" incite 30% des spectateurs à partir.
- le thème abordé est assez opaque. Batou, le gentil cyborg-flic, se pose des questions sur sa condition de robot, sur sa conscience de machine, etc.. Les histoires de "ghost" et tout le background cyberpunk coûte environ 20% des spectateurs supplémentaire.
- le scénario étant déjà bien alambiqué, Oshii en rajoute encore une couche avec des boucles dans le passé et dans le présent, comme un programme informatique qui déraille. Encore 20% de spectateurs qui désertent (ou qui s'endorment).

A la fin de la scéance, il restait environ 30% de cinéphages dans la salle. C'est dommage, d'autant qu'une des dernières scène du film est plutôt réussie. On y voit la cyber-attaque d'un hacker contre le système informatique du méchant. Ceux qui connaissent les romans de William Gibson ("Neuromancien", "Mona Lisa s'éclate",..) apprécieront.

Note

Liens relatifs

Site officiel du film "Innocence" (en Japonais)
Résumé du film "Ghost In A Shell"

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