Film Kazakh réalisé par Guka Omarova
Avec : Olzhas Nusupbaev, Gulnara Jeralieava, Eduard Tabyshev, Olga Landina, Kanagat Nurtay Et Bakhytbek Baimuhanbetov
Film présenté dans la sélection "un certain regard"
et concourant pour la Caméra d'Or
Vu le vendredi 21 mai à 14h00 dans la salle Debussy
Sortie en France : nc
Kazakhstan, début des années quatre vingt dix. Mustafa, surnommé Schizo (Olzhas Nusupbaev), vit avec sa mère dans des conditions difficiles. Le compagnon de celle-ci, Kulyash (Gulnara Jeralieava) est un organisateur de combats illégaux. Le jeune Schizo est bientôt chargé du recrutement des lutteurs. Lors d'un combat, une de ses recrue est mortellement blessé. Il fait alors appel à son oncle (Bakhytbek Baimuhanbetov), un ex-boxeur alcoolique, pour gagner le premier prix du tournoi : une vieille Mercedes. Mais dans ce coin du monde, il est plus facile de se faire tuer que de gagner..
L'ambiance n'est pas à la franche rigolade, et la vie au Kazakhstan ne fait pas rêver. Peuplé de chomeurs et de truands,la vie s'apparente au manuel de la débrouille. Par exemple, les anciens ouvriers électriciens découpent les câbles électriques haute tension pour les revendre à la ferraille. Dans cet univers dépeuplé et sauvage, Schizo fait figure de candide. Pendant le film, on se dit à plusieurs reprises que le sort s'acharne sur le pauvre garçon et que cette fois-ci "c'est la bonne". Mais à chaque fois, tel un Forest Gump des steppes d'Asie centrale, il se dépatouille de la situation. La morale de cette histoire pourrait être "méfiez-vous des apparences". Le jeune Schizo, adolescent "différent" se sort particulièrement bien des épreuves qui se dressent sur son chemin. En chemin, il découvre l'amour (enfin, une certaine forme d'amour), et aussi la mort, la police, le vol à main armée, l'honneur, la trahison,...
Site de l'ambassade du Kazakhstan en France
Ce film est le résultat d'une coopération internationale
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